In the spotlight

Un colloque pour comprendre & développer les soft skills

Le saviez-vous ? Chaque année, l’Eurométropole organise un colloque dédié aux professionnels de l’enseignement supérieur français, wallons et flamands. La thématique pour 2023 : « Naviguer dans le monde de l’enseignement supérieur et universitaire avec les soft skills ».  

Les soft skills, ce sont des compétences qui relèvent davantage de ‘savoir-être’ que de connaissances empiriques – par exemple l’empathie, l’humour, l’esprit d’équipe ou la capacité à créer du lien.  

Plus d’une trentaine de participants issus des trois versants se sont retrouvés vendredi 20 octobre à Centrale Lille pour échanger et partager autour de cette question. A la clé : mieux comprendre comment écoles, universités et enseignants peuvent mobiliser ces soft skills dans leur apprentissage pour repérer et développer celles-ci chez les étudiants. 

Pour contextualiser, les soft skills (en français littéral : compétences douces) se positionnent en complément des hard skills (ce que vous apprenez à l’école, des savoir-faire classiques) et des mad skills (davantage axés sur l’originalité, sur l’hyper maitrise ou la professionnalisation d’un sport ou d’une activité artistique par exemple).  

Les soft skills, c’est un peu tout ce qui est invisible mais ô combien important dans votre vie de tous les jours – et généralement, ce que l’on n’apprend pas dans le cadre de ses études. On retient en général 4 grandes catégories de soft skills : celles qui concernent le leadership (par exemple la communication), l’agilité (gestion du temps, du stress), l’efficacité (créativité, ouverture d’esprit, esprit d’analyse, remise en question …) et enfin les soft skills sociales (capacité d’écoute, empathie, sens du collectif …). 

Dans des systèmes d’enseignement parfois très rigides, comment dès lors implémenter ces soft skills ? Autour de 4 tables rondes, chacune dédiée à un partage d’expérience spécifique, les participants ont pu échanger et réfléchir sur l’intégration de ces compétences. Parmi les exemples concrets, on peut citer le système de notation, la valorisation de l’expérience personnelle ou encore l’importance du travail en groupe.  

Un point est d’ores et déjà prévu dans les prochains mois pour suivre comment les professionnels et enseignants ont fait évoluer leurs méthodes en intégrant les connaissances acquises lors de ce colloque.  En attendant, le groupe de travail Enseignement supérieur continuera quant à lui son travail pour rapprocher et faire collaborer davantage les écoles et universités de notre région transfrontalière. Rendez-vous en 2024 pour un nouveau colloque !  

Ce site utilise des cookies pour faciliter votre expérience de navigation. cookies.

;